Ambiance assez tendue, il y a quelques heures, pour la conférence de Renault menée par Bernard Rey, président de RF1 team, et Jean-François Caubet, directeur général. Je reste perplexe sur le partenariat avec Genii Capital, la société d’investissement de Gérard Lopez, installée au Luxembourg. Pour l’instant, deux choses nous ont été annoncées. 1) Le partenariat, qui porte sur Enstone, mais on ne sait rien sur l’opération : ni le pourcentage, ni le montant, ni l’organigramme, ni la composition de l’équipe. 2) Début janvier, on saura qui devient le team-principal, à savoir le grand patron : peut-être un ténor de la F1 ou peut-être monsieur Lopez lui-même ?
Sinon, c’est le flou artistique le plus complet. Bernard Rey a essayé de sauver la face de son entreprise, et pour cela je lui en sais gré… Mais le reste : « Le trans fert sera effectif à partir du 4 janvier. La participation au capital est importante. Que sera demain ? Nous gèrerons au mieux ». S’agissant d’une équipe de F1, qui met en cause l’image d’un grand constructeur, sur un support aussi médiatisé que la Formule 1, je trouve que c’est terrible, pour ne pas écrire pathétique. Vous vous rendez compte ? La glorieuse équipe Renault de mes débuts en Formule 1 ! J’en pleurerais presque.